Comment Favols-Naturgie a multiplié par deux ses effectifs en Lot-et-Garonne

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Portée par l’engouement pour le bio et une innovation permanente, la société Favols-Naturgie, installée à Bias, connaît une délicieuse croissance.

Des fruits et du sucre de canne macérés au chaudron puis mijotés sous vide, à basse température. Chez Favols, fondée il y a un demi-siècle à Bias, les recettes du succès n'ont pas changé. Depuis trente ans, tout juste ont-elles un peu évolué avec la naissance de la marque Naturgie. Le groupe présidé par Jean Verdier, emploie aujourd'hui 47 personnes, contre seulement 25 il y a dix ans, et tient à rester classé parmi les « orfèvres du fruit ».

Avec ses confitures purs fruits, pure canne ou 100 % fruits, Favols s'est fait une réputation de produit haut de gamme et un nom dans les épiceries fines. Au point d'être distribué dans une trentaine de pays à travers le monde et de réaliser 15 % de son chiffre d'affaires à l'export. Naturgie, pour sa part, a investi un autre créneau, celui des magasins bio.

80 nouvelles recettes par an

À elles deux, les marques proposent 400 recettes disponibles en catalogue et 140 références de fruits différentes. Un chiffre qui augmente chaque année, le groupe s'étant doté d'un service développement qualité en vue d'innover. Du petit laboratoire et de l'imagination de ses testeurs sortent ainsi 80 nouvelles recettes par an. Pour parvenir à un tel résultat, le groupe a investi 5 millions en dix ans pour moderniser son outil de production. « Désormais, nous allons orienter nos investissements vers les économies d'eau et d'énergie », explique le directeur du site Philippe Blanc.

La barre des 15 millions de CA

Avec un chiffre d'affaires de 12,1 millions d'euros réalisé en 2015 et une croissance qui oscille entre 5 et 10 % depuis près de dix ans, Favols-Naturgie peut se le permettre. D'autant que les perspectives qu'offre le bio sont bonnes. « Le secteur du bio connaît une croissance à deux chiffres, souvent plus proche de 20 que de 10 % et représente actuellement la moitié du business de nos deux marques », poursuit Philippe Blanc. De fait, les deux hommes ne manquent pas d'objectifs.

Sur le plan financier, ils ambitionnent d'atteindre d'ici 2020 un chiffre d'affaires compris entre 15 et 17 millions d'euros en continuant à miser sur les épiceries fines d'une part et l'engouement pour le bio de l'autre.

Pour ce faire, Jean Verdier et Philippe Blanc n'entendent pas changer une recette qui marche. Les pots qui sortent des lignes biassaises ne comportent en effet aucun colorant, arôme ou conservateur et pas, non plus, de glucose ajouté. Ils ne comptent pas non plus s'endormir sur ces années couronnées de réussite : « Il faut toujours avoir un coup d'avance et innover tout le temps. Sur les plans culinaires, gastronomiques mais aussi nutritionnels. »

Source: Sud-Ouest (Publié Mis à jour

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